Quelles nouvelles tendances nous réserve 2021 ?

Tour d’horizon d’Annie Ferland, nutritionniste québécoise qui décortique les habitudes de ses compatriotes, ainsi que les nouveautés qui marqueront 2021

  • Le café : les gens en télétravail ne veulent pas avoir un mauvais café sous prétexte de confinement. Du coup, ils se réapproprient le café de diverses façons, tout d’abord en achetant des machines à Mais le café déborde de la tasse, on le met désormais dans les smoothies, le granola, le kombucha – le coffbucha.
  • Les Boissons sans alcool : le confinement a amené les gens à faire plus de 5 à 7 sans pour autant boire plus d’alcool. De nombreuses recettes de mocktails sont désormais disponibles en ligne, une émergence qui est très active au Québec.
  • Manger pour l’environnement : le confinement a rendu le gaspillage alimentaire et l’environnement, notamment la problématique des emballages, beaucoup plus concrets.
  • Micro-pousses et algues : coup de fraîcheur avec les micro-pousses que j’ai fait pousser et retour des
  • Le pois chiche : en salé (tartinades, tortillas) ou en sucré (pâte à tartiner au chocolat, en céréales de petit-déjeuner), il est très à la mode, on en fait même une boisson végétale ou de la crème glacée. Les vegans utilise son eau de cuisson comme substitut d’œuf. Un multi-usages toujours à la mode cette année.
  • Les plats à emporter : nous retournerons au restaurant après la pandémie, mais les consommateurs ont pris goût au Click & Collect au restaurant. Même les supermarchés commencent à construire des dark kitchens pour développer le prêt- à-manger.
  • Produits locaux : la pandémie a mis en lumière les richesses de notre garde-manger et les failles de notre autonomie alimentaire. L’achat local devrait continuer à en bénéficier.
  • Habitudes alimentaires : les Québécois ont renoué avec le déjeuner pendant le confinement, les consommateurs prennent le temps et mangent assis. Le fait de vivre à son propre rythme permet d’être à l’écoute de notre corps, des signaux de faim et de satiété.

Source : Le Devoir – 8 janvier 2021