Le projet du parlement européen prévoit pour une information obligatoire sur l’énergie et la valeur nutritionnelle, mais ils ont voté contre l’utilisation systématique d’un système de « traffic light », selon le modèle britannique.
Ce projet prévoit quelques changements minimes sur les règles existantes en matière de liste d’ingrédients ou des dates de durée de vie. En revanche, la valeur énergétique, les quantités de graisses, de graisses saturées, de glucides, de sucres et de sel devront être étiquetées de manière obligatoire sur les produits alimentaires, hors boissons alcoolisées. Par ailleurs, pourront être volontairement ajoutées les indications sur les protéines, les fibres, les acides gras trans (naturels et artificiels).
Le texte passera en première lecture au Parlement européen fin mai. Si le texte est adopté tel quel, les industriels auront un délai pour préparer les changements : cinq ans après publication du texte pour les entreprises de moins de cent salariés ou 5 M€ de chiffre d’affaires, et trois ans pour les autres.