Les consommateurs avertis comprennent le rôle que tiennent les arômes dans les produits du quotidien : ils apportent du goût, ils relèvent les produits fades, ils permettent d’inventer de nouvelles saveurs. Le consommateur sait aussi que l’arôme va permettre de palier la saisonnalité de certaines matières premières. Mais il ignore comment sont produits les arômes, alimentant tous les possibles.
L’étiquetage n’ajoute rien à la clarté : saveur, goût, parfum, … Quelles différences ?
En revanche, ils ont un avis très positif sur les arômes naturels qui retiennent l’essence même du produit dont ils sont extraits. L’arôme doit apporter un goût naturel, mais quand même pas question de se passer des goûts nouveaux ou fantaisistes largement issus d’arômes de synthèse.
Cependant, ils sont 63 % à penser que les arômes sont chimiques, artificiels (alors que la production réelle d’arômes naturels dépasse largement celle des arômes de synthèse). Cette part augment chaque année un peu plus.
Par ailleurs, le consommateur ne fait pas différence entre « arôme naturel » et « extrait » : il apprécie l’un (arôme naturel 79 %), comme l’autre (extrait 62 %).
Le SNIAA conclue qu’il faut informer et faire de la pédagogie pour rassurer le consommateur.
*Etude Opinionway pour le SNIAA (Syndicat National des Ingrédients Aromatiques et Alimentaires) – 2019