Après une baisse de 1, 3 % en 2021, la demande ralentit encore en France, avec un recul de 4,6 % des ventes en 2022. Il perd 600 millions € pour établir son CA à 12 milliards € en 2022.
Le CA des magasins Bio est en baisse de 8.6 %, accentué par les fermetures de magasins. La GMS recule de 4,6 % à cause des déréférencements liés à l’inflation.
Les artisans (boulanger, boucher) reculent de 2,9 %, un certain nombre d’entre eux ayant renoncé à la certification.
Seule, la vente à la ferme augmente de 3,9 %.
Hors domicile, la reprise est plus sensible grâce à la reprise de la restauration post-covid. Le marché est estimé à 750 millions € (+17 %)
La part du Bio dans le panier moyen recule de 6,4 % à 6 %. Et toutes les catégories sont concernées :
Quant aux surfaces en conversion, elles sont en recul de 41 % (-59 % grandes cultures, -48% vigne). A mettre en parallèle avec les 3 290 arrêts, essentiellement pour cause de retraite.
L’avenir reste sombre pour la filière et va rendre difficile l’approvisionnement en ingrédients bio français, une nouvelle source d’inquiétude pour la filière de la transformation. (Source : Agence Bio/ANDI 2022)