Consommation de produits laitiers par les petits Français

Le Credoc a fait une étude sur la consommation de produits laitiers par le sjeunes français, à la demande du Groupe Bel.

Et le constat est alarmant !

Les enfants de France mangent de moins en moins de produits laitiers – baisse de la consommation de lait au petit-déjeuner, moins de yaourts et de fromage en fin de repas, mettant en péril leurs apports en calcium.

Entre 2010 et 2016, la part d’enfants de 3 à 5 ans qui ne couvrent pas leurs besoins en calcium est passée de 4 à 20 %. Pour les enfants de 6 à 10 ans, cette proportion a augmenté de 33 % à 45 %. Les produits laitiers contribuent à la moitié de ces apports, le reste étant fourni par les fruits et légumes et l’eau principalement.

http://www.processalimentaire.com/A-la-une/Les-enfants-mangent-de-plus-en-plus-de-plats-elabores-36747

Les Français et le petit-déjeuner

Selon le CREDOC (CCAF 2013), 29 % des enfants sautent au minimum un petit-déjeuner par semaine, alors qu’ils n’étaient que 11 % dix ans plus tôt. Une érosion également constatée chez les adultes : 21 % n’en prennent pas au moins une fois par semaine, contre 11 % en 2003. Pourtant, le petit-déjeuner est le point de départ d’une journée équilibrée. De l’avis de nombreux médecins nutritionnistes, le petit-déjeuner est la première pierre de l’édifice qui mène à l’équilibre alimentaire de la population. La prise du petit-déjeuner reconstitue les réserves glucidiques et contribue aux apports nutritionnels de la journée à hauteur de 20 à 25 %. La consommation de pain, de lait, de fruits ou de jus de fruits et de confiture contribue à la diversité alimentaire et apportent une part significative des nutriments indispensables à l’organisme. Le petit-déjeuner est indispensable à la réussite scolaire. Il favorise les capacités cognitives (mémorisation, concentration), induisant de meilleures performances. Les études du CREDOC montrent que ce sont les enfants issus des milieux les plus défavorisés qui sautent le plus régulièrement le petit-déjeuner. La problématique du petit-déjeuner ne recouvre donc pas qu’un aspect strictement sanitaire : il met en exergue l’une des sources de l’inégalité scolaire souvent mal identifiée et ignorée. adocom@adocom.fr

Des consommateurs prêts à payer plus cher le « made in France »

Les Français deviennent plus réticents vis-à-vis de la mondialisation, source de délocalisation et de réduction inexorable d’emplois. Conscients que les choix de consommation agissent directement sur le comportement des entreprises, certains – de plus en plus nombreux – adoptent un comportement « solidaire », choisissant des critères de consommation ethiques pouvant aller jusqu’au boycott.

Dans ce contexte, le CREDOC a réalisé une enquête qui montre que 64 % des Français sont prêts à payer plus cher des produits s’ils sont fabriqués en France plutôt qu’hors d’Europe, alors qu’ils n’étaient que 44 % en 2005. Mieux, quel que soit l’âge ou le revenu, une personne sur deux est prête à faire un effort financier, y compris celles à faible revenu (<900 €). La proportion atteint 70 % chez les plus de 60 ans, les cadres, les diplômés et les hauts revenus.

Comme en 2005, 3 personnes sur 10 accepteraient 5 % d’augmentation. En revanche, en 2010, 33 % envisageraient un coût supérieur (contre 14 % en 2005).

Cette inclination à payer plus cher des produits fabriqués en France témoigne de l’attachement croissant des consommateurs à la provenance locale des produits. 51 % des Français privilégient les produits d’origine française, ils n’étaient que 43 % en 2005. Ce choix est porté par les plus de 60 ans, mais se diffuse chez les 25-60 ans, notamment parmi les actifs – cadres, employés ou ouvriers -. Il montre que les consommateurs français ont confiance dans le « made in France » et sont satisfaits de la qualité des produits que leurs propose leur industrie.

Cependant, d’autres critères entrent en ligne de compte pour expliquer cet engouement pour les produits français : la solidarité, l’engagement citoyen et les préoccupations pour l’environnement jouent ici un rôle non négligeable.

Reste que les moins de 25 ans continuent de faire exception, même s’ils s’intéressent davantage aux produits de l’Union. www.credoc.fr

La convivialité à la Française !

57 % des Français sont à table à 12 h 30 (38 % des Belges, 20 % des Allemands, 14 % des Britanniques). Cette régularité – 3 repas par jour à heures fixes – est une des caractéristiques du modèle alimentaire français. Et malgré les bouleversements de la sphère familiale ou professionnelle, ce modèle n’évolue que peu. Le temps du repas reste stable lui aussi et apparaît comme nécessaire à la vie en société. Manger en France est tout d’abord une question de convivialité tandis aux USA, il s’agit d’un geste technique reposant sur une question fonctionnelle de l’alimentation. Cette exception française pourrait bien être notre bouclier contre l’obésité. Plaisir & Alimentation sont liés en France et trouvent un écho au-delà de nos frontières . En effet, le « Made in France » est un atout à l’export et véhicule souvent Art de vivre, Gastronomie et Qualité. (« Le modèle alimentaire français contribue à limiter le risque d’obésité » Credoc – www.credoc.fr)