La fibre BioLumen capte le sucre et la graisse dans l’estomac

La start-up américaine BioLumen a créé une fibre naturelle structurée en 3D, à base de cellulose, qui se dilate dans l’estomac et absorbe le sucre et les graisses pour réduire l’apport calorique.

Bien que BioLumen décrive sa technologie comme un outil d’élimination des calories, il ne s’agit pas seulement de réduire les calories ; il s’agit d’augmenter l’apport en fibres et de ralentir la digestion. Lorsque la fibre prébiotique expansée passe dans l’intestin, les bactéries bénéfiques de l’intestin s’en nourrissent, favorisant ainsi un microbiome sain.

Dans l’estomac, la fibre BioLumen se dilate vingt fois, ouvrant une structure en forme de treillis qui peut absorber les sucres et les graisses. Dans le duodénum, la première partie de l’intestin grêle, la fibre continue à se dilater cinq fois plus, empêchant ainsi les sucres et les graisses de passer dans le sang.

Quatre-vingt-dix pour cent du sucre contenu dans les aliments est normalement absorbé par l’organisme en 30 minutes seulement, mais BioLumen promet de ralentir considérablement la digestion. Ses fibres passent environ une heure dans le duodénum et six heures dans l’intestin grêle, ce qui augmente la satiété.

BioLumen utilise une fibre insoluble d’origine végétale – la cellulose – qui reste stable dans le tube digestif et est généralement reconnue comme sûre (GRAS) par la Food and Drug Administration (FDA) américaine. BioLumen remanie la cellulose à l’échelle nanométrique, mais ne la modifie pas chimiquement, ce qui est essentiel pour communiquer sur le caractère naturel du produit.

Le produit sera disponible sous forme de pilules, comme un complément alimentaire, mais l’entreprise prévoit également de travailler avec des fabricants de produits alimentaires qui l’ajouteraient à leurs produits sans modifier la composition de ces derniers. Pour plus >>>

Gamme de tensioactifs cationiques de qualité, safe pour l’Homme et pour l’environnement

SurfactGreen, jeune startup rennaise, propose COSMEGREEN™, une gamme de tensioactifs cationiques de qualité, safe pour l’Homme et pour l’environnement.

CosmeGreen ES1822+ est un tensioactif cationique conditionneur capillaire 100 % d’origine naturelle.

CosmeGreen MS1822, utilisé en hair care et skin & sun care solide. Sans huile de palme et à 99 % d’origine naturelle.

SurfactGreen a remporté le Prix Bronze de la formulation au E-Cosmet’Agora 2021 avec la formule NWMB : Natural Whipped Magic Balm, un baume super hydratant, enrichi d’un tensioactif 100% biosourcé, destiné à la peau des silvers.

clementine.martin-lepicard@surfactgreen.comwww.surfactgreen.com

MANAGERIA et SYNOVIVO Consulting concluent une alliance stratégique pour des solutions RH du « champ à l’assiette »

Forts de leurs positions complémentaires au sein de la filière alimentaire, ils comptent ainsi poursuivre leur développement et assurer des services RH dédiés à l’ensemble des acteurs économiques et institutionnels engagés, de l’amont à l’aval, en France et à l’international.

Avec cette alliance stratégique, les deux cabinets mutualisent leur expertise et développent des services dédiés au succès des missions confiées afin d’accompagner au mieux la performance des entreprises agricoles et agroalimentaires dans un monde en mutation. C.boulaire@manageria.fr

Les BRSA en quelques chiffres, après un été maussade

  • Chiffre d’affaires : +1,3 % de progression sur un an, mais -3,2 % du 24 mai au 15 août 2021.
  • -12,4 % en volume pour les limonades, -11,8 % pour les sirops, -10,5 % pour les eaux gazeuses sur les 3 mois d’été, Vs 2020.
  • -2,9 % de vente pour les thés glacés par rapport à l’été 2020
  • +12,4 % de chiffre d’affaires pour les boissons énergisantes, +4,7 % pour les tonics, +3,7 % pour les boissons aux fruits plates et 1,1 % pour les colas, ce sont les seuls segments à progresser cet été.
  • +6 % pour les eaux aromatisées qui renouent avec la croissance, notamment grâce aux eaux gazeuses aromatisées.

Source : NielsenIQ

l’Efsa favorable à l’autorisation Novel Food du ténébrion meunier de Protix

La liste des insectes qui pourront être utilisés en alimentation humaine s’élargit. Après un avis positif pour le ténébrion meunier produit par Agronutris et un autre pour le criquet de Protix, l’Agence a donné son aval cet été pour le ténébrion meunier de cette même entreprise. Il s’agit de la même espèce qu’Agronutris, mais le process de fabrication est différent. Pour la société française, il s’agit d’un Tenebrio molitor séché, tandis que Protix veut le proposer surgelé ou lyophilisé. L’avis de l’Efsa porte sur des formes entières ou en poudre (Process Allimentaire – 6 septembre 2021).

Le Lempa propose différentes formations dans l’univers de la BVP :

  • Rôle des correcteurs pour comprendre le fonctionnement des améliorants et auxiliaires technologiques en panification.
  • Surgélation et froid en panification pour maîtriser les diagrammes de fabrication en froid et l’impact sur la qualité des produits fabriqués et découvrir les spécificités de chacune des techniques de surgélation.
  • Essai de panification pour former un boulanger d’essai à l’évaluation du pain avec une des méthodes au choix : NF V03-716, NF V03-800, Label Rouge ou LEMPA.

Les dates sont flexibles. labo@lempa.org

Renforcement du cadre législatif pour le commerce équitable

L’article 275 de la loi « climat et résilience », voté le 24 août dernier, rend désormais obligatoire la certification pour toute entreprise se réclamant du commerce équitable. L’article 275 (chapitre II- développer l’agroécologie) impose désormais le recours à un label reconnu par l’Etat pour toutes les entreprises se réclamant du commerce équitable. Cette mesure vise à empêcher les dérives et l’utilisation non contrôlée de la mention « commerce équitable ».

La nouvelle loi reconnaît par ailleurs le rôle de la filière dans la transition sociale et écologique de l’agriculture et l’alimentation. A sa mission historique de juste rémunération des producteurs, le texte prend désormais en compte le rôle du commerce équitable dans la valorisation des modes de production respectueux de l’environnement et de la biodiversité, tels que l’agriculture biologique.

(Source : Circuits Bio – 31 août 2021)

Un nouveau géant du chocolat en Europe

Le français Cémoi et le belge Sweet Products sont entrés en négociation exclusive pour un mariage imminent : si les autorités de la concurrence valide ce rapprochement, il aboutira à la constitution d’un géant européen du chocolat au chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliards d’euros, et 5 000 salariés.

Un laboratoire pour lutter contre l’obésité

Le labcom Phytoprob’Inov, issu du partenartat public privé entre l’Université de Clermont-Ferrand Auvergne, l’Inrae et l’entreprise Greentech a été officiellement lancé lundi, à Clermont-Ferrand. Il se consacrera à la lutte contre le surpoids et l’obésité.

Le snacking : une tendance mondiale ?

La 2e édition de l’étude State of Snacking* menée par The Harris Poll pour Mondelez international montre que les en-cas ont joué un rôle réconfortant pendant la pandémie, et font partie des habitudes de la plupart des consommateurs. Pendant la pandémie, 88 % des adultes dans le monde ont dit qu’ils grignotaient plus ou au moins autant qu’avant. La génération Y et les télétravailleurs ont préférés les collations aux repas. Les millénials sont 57 % à grignoter pour le réconfort (2020), pour 44 % de la génération X, c’est pour booster l’humeur et pour 36 % des babyboomers, la collation est une récompense.

Pour 52 % des répondants, le snacking a été une « bouée de sauvetage » pendant la pandémie, en particulier pour les parents qui télétravaillent. Le snacking serait un antidote à la solitude et un moyen de connexion.

77 % des adultes sondés ont établi une connexion avec d’autres grâce à la nourriture eu 2e semestre 2020 – préparer une collation ensemble, offrir une collation, faire les courses pour quelqu’un qui ne pouvait pas se déplacer.

Le snacking était déjà une des grandes tendances de consommation avant Covid. Mais la pandémie a tout de même changé les attentes des consommateurs et leur rapport au snacking : ils auront voulu manger mieux.

Le bien-être a été le moteur du snacking en 2020

*(Etude menée auprès de 6 292 personnes dans 12 pays dont les US, le Canada, le Mexique, la France, la Russie et l’Australie)