La commission européenne a entériné le report au 1e janvier 2020 du règlement N°2018/848 concernant la production biologique et l’étiquetage des produits bio.
Ce délai a été demandé par les États membres, le Parlement européen, les pays tiers et d’autres parties prenantes du fait de la complexité des documents secondaires et de la crise du coronavirus.
Par ailleurs, la Commission a également lancé une consultation publique sur son futur plan d’action pour l’agriculture biologique, afin d’atteindre 25 % de surfaces cultivées en bio d’ici à 2030. L’agriculture biologique sera un allié essentiel de la transition vers un système alimentaire plus durable et une meilleure protection de notre biodiversité. La conversion en Bio sera soutenue par l’Europe au moins jusqu’en 2030. Un budget spécifique de 40 millions d’euros devrait être alloué à l’agriculture biologique pour l’année 2021.
Dioxyde de titane
L’Inrae, en collaboration avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), le Groupe de Physique des Matériaux (CNRS/INSA Rouen/Université de Rouen Normandie), le CHU de Toulouse, l’Université de Picardie Jules-Verne et l’École nationale vétérinaire de Toulouse, viennent d’apporter la preuve que des nanoparticules de dioxyde de titane présentes dans l’additif E171 peuvent traverser le placenta et atteindre l’environnement fœtal.
Les chercheurs ont collecté 22 placentas de mères volontaires et ont dosé le contenu total en titane accumulé dans cet organe lors de la grossesse. Ces dosages, couplés aux analyses microscopiques et chimiques montrent une accumulation de dioxyde de titane dans le placenta, la majorité sous forme de nanoparticules. Les mères étaient donc exposées à cette substance lors de leur grossesse.
En parallèle, pour déterminer si l’alimentation pouvait être une source de contamination, les chercheurs ont perfusé les placentas avec du E171 du côté maternel. Ils ont ensuite dosé le titane du côté fœtal du placenta, puis ils ont observé si des particules s’y retrouvaient. Leur résultat est sans appel : des nanoparticules de dioxyde de titane de l’additif E171 passent du compartiment maternel au compartiment fœtal.
Les chercheurs se sont également intéressés à l’exposition du nouveau-né au dioxyde de titane pendant son développement in utero. Pour cela, ils ont réalisé les mêmes analyses que pour les placentas sur des échantillons de méconium, ces premières selles du nouveau-né étant un excellent témoin de son exposition aux substances chimiques au cours de la grossesse. Encore une fois, leur résultat est net : des nanoparticules de dioxyde de titane sont retrouvées dans le méconium, signe que l’organisme fœtal a été exposé à cette substance apportée par le sang maternel.
Ces nouvelles données sur organes et tissus humains montrent pour la première fois une exposition prénatale chez l’homme aux nanoparticules de dioxyde de titane. Grâce au modèle de placenta humain isolé et perfusé au E171, les chercheurs démontrent donc que le dioxyde de titane consommé avec les aliments pendant la grossesse passe sous forme de nanoparticules dans le placenta et peut contaminer le fœtus.
Ces résultats sont parus le 7 octobre dans la revue Particle and Fibre Toxicology.
BVP : les produits préemballés les grands gagnants de la crise sanitaire
Gira & Ass. ont conduit une analyse* sur l’impact de la crise covid-19 et les conséquences pour le marché européens de la BVP :
-14 % de la consommation globale des produits de BVP au 2e trimestre 2020 Vs 2e trim 2019.
-7 % sur le 3e trimestre.
Mais il y a de fortes disparités selon le produit et le pays : par exemple au T2, on constate -25 % dans les snacks salés Vs 2019, -22 % dans les viennoiseries et -17 % dans les pâtisseries. -12 % pour le pain, -23 % en produits BVP frais, mais dans le même temps, les produits pré-emballés ambients croissaient de 10 % et les pré-emballés à cuire de 8 %.
L’Espagne et l’Italie ont connu les plus fortes chutes de consommation au T2 2020 (>20 %), alors que la BVP stagnait ou croissait légèrement au UK ou en Suède, du fait de l’importance des produits pré-emballés sur ces deux marchés.
Gira anticipe une chute globale de la consommation européenne de 7 à 8 % pour 2020 Vs 2019. Mais les produits préemballés devraient connaître une croissance supérieure à 6 % dans le même temps.
Ces produits sont donc les grands gagnants de la pandémie Covid-19, en particulier le pain préemballé, dont la consommation a connu une croissance à deux chiffres pendant le confinement. L’emballage a fortement rassuré les consommateurs, et c’est une tendance qui devrait perdurer sur le long terme.
https://www.girafood.com/covid-19-crisis-impact-on-european-bakery-markets/
(*Covid-19 Crisis- Impact on European Bakery Markets)
Le Salon de la PLMA en virtuel du 1 au 4 décembre 2020
La crise sanitaire a empêché cette année les distributeurs et grossistes des marques de distributeurs et leurs fournisseurs de se rencontrer à Amsterdam lors du salon annuel, leader mondial de référence, « Le Monde de la Marque de Distributeur ».
Pour pallier ce manque, la PLMA lance le salon en ligne qui se déroulera du mardi 1er décembre au vendredi 4 inclus avec 2 jours pleins pour chaque grande catégorie (health & Beauty, Household products, Housewares and other non-food products, Shelf stable food & beverages, Pet products, Fresh, refrigerated & frozen products, Trade, services and suppliers (ingredients, packagings, etc.) avec des « exposants » et des « visiteurs » du monde entier.
Ce sont les plus de 4 500 adhérents actuels de PLMA qui pourront mettre en lumière leurs produits, leurs innovations et leurs savoir-faire. Il suffit donc d’être adhérent de PLMA ou de le devenir (www.plmainternational.com/membership).
Les exposants auront la possibilité :
- De présenter visuellement les éléments usuels du catalogue :nom, adresse, email, téléphone, personnes contacts, descriptif produits…
- Et surtout de dialoguer bilatéralement en vidéo avec les acheteurs, avec possibilités de rappels et de transfert de dossiers.
Cette rencontre, sans remplacer totalement le salon physique permettra des échanges afin que les flux d’affaires en MDD se maintiennent jusqu’au prochain salon à Amsterdam programmé pour les 18 et 19 mai 2021.
Les réservations sont ouvertes : http://www.plma.nl/exhibitonline – jpbonvallet@promoexpos.com
CHR Hansen cède son activité de colorants
Basée au Danemark, Natural Colors est spécialisée dans le développement et la fabrication d’ingrédients colorants naturels fabriqués à partir de concentrés de fruits et de légumes tels que patates douces, peaux de raisin, spiruline, carottes et betteraves. Ils sont principalement utilisés dans les préparations laitières et aux fruits, la confiserie, la crème glacée, les aliments préparés et les boissons.
La société emploie environ 650 personnes et compte plus de 1 600 clients dans l’industrie des aliments et boissons. Elle a connu une croissance d’environ 9 % par an au cours des cinq dernières années et a réalisé un chiffre d’affaires de 224 millions d’euros en 2018/19.
Andros sort « Enfin la 1e Gourde Recyclable ! »
C’est la première gourde en mono-matériau 100 % recyclable qui emballera toutes les compotes d’Andros.
Agribalyse
Agribalyse intègre les données environnementales de 2 500 produits finis
En plus de produits agricoles, la base de données intègre désormais les données d’analyse de cycle de vie de 2 500 produits finis bruts, transformés ou importés. https://ecolab.ademe.fr/agribalyse
Les Français deviennent les premiers acheteurs de produits bio en Europe
La belle dynamique des produits Bio se poursuit en France. Selon l’agence Bio, en 2019, 6,1 % des achats se sont portés vers le Bio en France (CA 11,3 Mrds € – +13,3 %), tandis qu’ils étaient de 5,7% en Allemagne (CA 11,97 €) – +9,7 %, traditionnellement leader en Europe.
La dynamique du marché du portage de repas à domicile à l’horizon 2023
Impacts de la crise sanitaire, nouveaux défis et leviers de croissance des acteurs
La crise sanitaire a mis en évidence le caractère essentiel des services d’aide et d’accompagnement au domicile pour les personnes âgées tels que le portage de repas ou encore l’aide à la toilette.
Le portage de repas a été davantage sollicité pendant la période de confinement. De nombreux bénéficiaires ont en effet fait appel à des sociétés de portage de repas pour compenser l’indisponibilité d’une aide extérieure (entourage, aidants informels, sociétés de services à la personne…).
Hormis le contexte sanitaire actuel, le vieillissement de la population et la hausse du nombre de seniors en perte d’autonomie constituent également de puissants moteurs de la demande de livraison de repas à domicile.
Dans ce contexte, le marché français du portage de repas à domicile est attractif. Il devrait en effet progresser au rythme d’environ 2% par an d’ici 2023 pour atteindre 540 millions d’euros (contre 500 millions en 2019). Seul bémol, la pression tarifaire forte alors que les collectivités et les associations pratiquent des tarifs très bas pour garantir l’accès à ce service aux personnes précaires.
Quelle stratégie ?
Les opérateurs misent sur la personnalisation de l’offre pour gagner des parts de marché. Choix des menus (régime sans sel, formule complète ou simple collation, etc.), choix des livraisons et conseils d’un diététicien : les solutions ne manquent donc pas pour séduire et fidéliser les nouveaux adeptes.
Les professionnels accordent aussi une attention croissante à la qualité de la relation entretenue avec leurs nouveaux clients et leur entourage. En parallèle, le durcissement de la règlementation appliquée aux emballages plastiques jetables pousse les préparateurs de repas à repenser leur processus de conditionnement.
Quelle concurrence ?
Longtemps, l’intensité concurrentielle est restée relativement faible, en particulier dans les zones isolées où les bénéficiaires ont rarement le choix entre plusieurs prestataires. Une situation qui s’explique par la mainmise historique des acteurs publics et privés à but non lucratif sur ce marché et par la forte fragmentation de l’offre.
Mais la donne est en train de changer. Les inaugurations d’agences par les réseaux sous enseigne (comme Les Menus Services ou Coviva) sont nombreuses dans les zones urbaines.
En raison de l’homogénéité des offres, les sociétés de portage de repas ont globalement tendance à aligner leurs tarifs sur les aides versées au titre de l’APA pour ne pas faire supporter un reste à charge trop élevé aux seniors.
La rivalité va également se renforcer sous l’effet de l’arrivée de nouveaux entrants, attirés par les perspectives du marché. Des acteurs présents en amont ou en aval de la livraison de repas (maintien à domicile, industrie agroalimentaire…) ainsi que d’activités connexes (livraison de repas en entreprise notamment) pourraient s’y positionner.
Déjà, des groupes privés issus de la dépendance en établissements comme DomusVi, Orpea, Colisée ou Korian mais aussi des géants de l’hospitalisation privée comme Ramsay Santé ont investi ce marché. Dans ces conditions, les structures de petite envergure pourraient bien faire les frais d’opérations de croissance externe de la part de leurs concurrents et/ou de nouveaux entrants.
Etude Xerfi. Precepta – Juillet 2020 – 172 pages – 1800 €HT – www.xerfi.com
Les Nouveaux Fermiers : la viande végétale Bleu Blanc Rouge
Ouverture réussie pour les Nouveaux Fermiers et leur usine de production de viande végétale en France qui a une capacité de 10 tonnes par jour. Le lancement de l’usine française va permettre une simplification des processus opérationnels et logistiques, et d’ouvrir la porte à de nouveaux marchés en Restauration Hors Domicile.
Au-delà de la croissance, l’ambition de la start-up française est de réduire significativement le coût de la viande végétale par rapport à la viande animale pour démocratiser ces alternatives au plus grand nombre, au nom de la planète. www.lesnouveauxfermiers.com